27 septembre 2010
LE SOLEIL M'A DIT: « Tout finira bien par sécher... »
Il s'arrache les ongles
les ronges
Une fois le bout des doigts mouillés rougis,
il dégluti
Ses yeux derrières ses mains
contemple un espace trop grand
trop voyant,
trop et trop plein à la fois.
Il voudrait se cacher
s'échapper
Ses dents mastiquent le vide déséspérémment
La peau...sa prison.
Toute son énergie acide
maintenant attaque la chaire
Le sang ruisselle puis déferle.
Il se cache derrière deux moignons
Mais quand va t-il cessé de penser?
Souffrance solitaire d'un être rempli d'une peur
sans nom...
27 septembre 2010
SOUVENIR DANS UN MATIN D'ETE
Pâle fraîcheur d'élavé d'un matin
Loin ou prêt
tes lèvres sont rouges claires
Mes mains serrent le vide
Espace sans vie
attisé par le rêve je me réveil anxieux
Bon dieu tes yeux
Mes mains cherchent derrières cette ombre
Sous l'oreiller ma chaire trouve un coin frai
Le temps est beau
Des larmes coulent dans le triste reflet de ton ombre.
Premier cri d'oiseau
première chaleur
Je m'étend, me lève solitaire
Le regard coule
à chaque nouvelles lueurs
Lourde chaleur,
sueur
Les cheveux me colle aux draps.
Foutu été lorsque... [Lire la suite]
26 septembre 2010
TROP TÔT... TROP TARD.
Perdu à jamais dans les limbes.
L'homme enfant esseulés
retiré de la vie,
semble se confondre
dans la nature d'un ciel effacé.
A quand 'atterrissage
Le retour sur la terre tant convoité.
Les vents le retiennent dans l'aire
Il a l'aire de si plaire.
Pourtant il continu de vivre
Même si semble t-il, le destin le lui a volé.
Son regard s'ouvre au monde qui l'entoure
Ses rêves flottent comme en pleine mer
Son esprit nomme ses nouvelles sensations
pendant que sa main cherche le plus fidèlement à les retranscrire
Son esprit... [Lire la suite]
15 septembre 2010
COMMENT EVITER LA MORT?
Les paroles se confondent
Phrases, gestes
Les plus sensible s'effacent
Leurs pudeur noient leurs âmes
Le regard fixe
le corps las
Il détourne la tête
son coeur raisonne
Attendre sa dernière heure
seul...
Atteindre du bout des doigts la chance
d'un autre corps
lente grimace
fuite inaccessible
Les traits amère il cherche.
Mais la nuit l'enterre.
Dans le dernier acte il feinte
comme dans un dernier soupir.
Sur ses lèvres l'exquis d'un sourire
rigide.
15 septembre 2010
BOUQUET
Les fleurs jetées en pluie
dans le pot de terre cuite
Semblait être figées
dans une lente agonie.
Nuages de corolles
Masse secrète
Poussait dans un amas
de feuilles sèches.
Des tiges aux formes pleines
pendaient jusqu'à terre.
D'autres plus fines
restaient plantée là... droite triste.
Le bord du pot
inondé de chlorophylle
dégageait une odeur unique
fétide.
Trace d'ombres
Terres sombre
Tache d'ocre cuite
rappelait la touche
encore fraîche d'un pouce.
Empreinte rousse
tassant,... [Lire la suite]